Je suis sincèrement désolée mais mon opérateur a décidé depuis le 8 janvier de ne plus donner signe de vie. Je n'ai plus de synchronisation. Je reprendrais le cours de mon blog lorsque j'aurais changé d'opérateur.

A bientôt.

Je suis en panne Internet depuis lundi 8 janvier, c'est pour cela que je n'écris plus. Mais que je n'en pense pas moins. Et ce que je pourrais avoir à dire attendra que j'ai a nouveau la connection.

Comment décrire mes émotions en cet instant? Je ne sais pas trop. En fait, si je savais, je saurais comment remédier aux idées noires qui me traversent l'esprit. Ma douleur physique est agravée par la détresse morale qui m'anime actuellement. Quel engrenage. Mes pensées s'emmêlent. Alors, je ne sais pas s'il est judicieux pour moi de prendre des décisions pour le moment. Je ne veux pas compliquer ma vie par une mauvaise décision prise à une mauvaise période !

Comment retrouver ma liberté si je ne détourne pas du passé. Bon d'accord, je n'ai pas tout mon passé en mémoire, mais j'ai beaucoup de bibelots, photos, archives, meubles, ... et je ne sais pas encore si je veux garder tout ou partie ou rien de cela. A voir.
Je n'ai plus d'attache sentimentale, et je sais que cela m'aiderait, j'ai besoin d'affection, de ce qui fait que je ne me sentirais pas seule, dans le froid de cette vie ou l'individualité est de rigueur.

Depuis hier, je me suis mise en "stand by". Hier, j'ai eu ma première injection de produit censé m'aider à ne plus avoir mal à la cheville. J'ai eu mal. J'ai passé la journée entre deux eaux. Somnolente, hagarde, sans envie, sans énergie. D'ailleurs, hier soir, j'avais des yeux hallucinés. Je suis venue ici, mais je n'avais pas envie d'écrire, pas envie de lire, pas envie. Je me suis réveillée, ce matin, sourde de l'oreille droite. Génial. Donc le moindre son est décuplé dans ma tête, même mes pensées m'assourdissent. Je ne peux même plus me morfondre en silence. Alors, je continue à surfer sur internet. J'ai eu un cours d'apprentissage de PhotoShop aujourd'hui par mon frangin. Je vais pouvoir améliorer la qualité artistique de mes photos. Moi qui aime tant cela. Et puis, je n'ai rien d'autre à faire, alors.
Ce soir, je suis assise dans le salon de ma grand mère, la jambe posée sur un coussin, le dos bien callé dans le canapé. J'écris. Je ne suis ni triste, ni joyeuse, ni bien, ni mal. Je ne sens pas grand chose. Depuis aujourd'hui, je prends des comprimés pour atténuer mon mal-être, censé améliorer la guérison de ma cheville. Alors, je ne sais plus. J'ai envie de tout et de rien. Envie de partir, de voyager, de changer de travail, de changer de ville, de changer d'entourage. Car ma famille, même si je l'adore, me bouffe trop. Je vis 24 heures sur 24 chez ma grand-mère, ma mère vient souvent. Ma famille est principalement matriarcale. Je veux autre chose. Je veux reprendre mon autonomie. J'en ai besoin. Mais, incapable de faire la moindre chose seule (préparer un repas, faire le ménage, ...) j'attends que le temps passe. Mais j'ai du mal à prendre mon mal en patience.
Quelqu'un a écrit ici que l'on peut me voir à travers mes écrits. Cela m'effraie un peu. Car j'imagine, un jour, que quelqu'un me croise dans la rue et me dise: "Hey! c'est toi qui écrit le blog 'les pensees d'isa'?". Cela me terrifie à l'idée que quiconque en découvre autant sur moi. C'est censé avoir un côté anonyme. Il n'existe qu'une seule personne au monde à savoir qui je suis réellement dans ces écrits, et cela est censé m'aider à aller mieux. Quand elle lira ces lignes, elle le saura, surtout si je précise: 001. Merci à vous. Je vais garder mon anonymat. Je ne dirais pas à quoi je ressemble, ni ou je vis, ni ou je travaille, ne nommerais personne, car rien de cela n'est important à mes yeux. Je ne peux déjà pas me voir en peinture (ou dans un miroir d'ailleurs), que je ne vais donner le baton pour me faire battre... Un jour, je ferais une photo artistique de moi, un autoportrait me rendant méconnaissable. Cette idée me plait. Je vais essayer, car j'ai déjà fait des autoportraits que je n'ai jamais revus. On verra si j'ai des messages en réponse à la mise en ligne de cela.
C'est étrange. Je suis plus que banale, mais l'écrire, ici, me fait sentir que 001 me dira que c'est faux. D'ailleurs, elle l'a déjà dit et je ne veux toujours pas la croire. Je suis partagée entre l'envie immodérée de faire confiance aux autres et l'impossibilité de m'y abandonner. Sauf à 001. Evidemment.
Ce soir, il y a une citation qui me semble convenir à mon état d'esprit actuel. Je vais l'écrire et voir si elle résonne en moi autant à l'écrit qu'à l'oral. Et je terminerais là-dessus.

Rose Kennedy a écrit: "On dit que le temps guérit les blessures. Je ne suis pas d'accord. Les blessures restent. Avec le temps, l'esprit, pour se réserver, les recouvre de cicatrices, et la douleur diminue, mais elles ne partent jamais."

Quel animal a bien pu me piquer aujourd'hui? Aucun, je suis comme toujours. J'ai passé l'après-midi dans mon lit, à regarder 6 épisodes de la série West Wing ("A la Maison Blanche"), série américaine géniale. J'aime beaucoup cette série. Surtout le personnage Josh Lyman. Et puis, elle me change les idées. Car, demain, je vais vivre un moment pénible. Pour me soigner de ma cheville, je vais suivre un traitement de 5 séances de injections douloureuses. Je commence demain. Je suis déjà avertie, cela sera douloureux. J'appréhende à l'avance, et j'ai du mal à dormir. Je suis donc "légèrement" déprimée par ce qui m'attend et à l'idée du chemin que je viens de parcourir.

En tout cas, une amie m'a envoyé un mail aujourd'hui où elle me dit, je la cite: "Comme tout un chacun je sais que la santé physique est liée souvent à un état psychique et mental pertubé par des parasites, ondes, personnes etc...etc... Alors, courage il faut des fois se lancer et aprés on ne regrette pas si ce n'est de réaliser qu on aurait dû s' y prendre plus tôt". Bisous, Marie. Je t'adore. Grâce à toi, je me sens moins seule.

Quoi que. Je me sens sans attaches, sentimentales soit dit. J'ai besoin de trouver ma moitié manquante. Mon coeur est incomplet. Je le sens physiquement. C'est impressionnant. Donc, à toi que je ne connais pas, qui ne me connait pas, si tu me vois, viens...

Remise des fêtes, je suis allée dans un grand supermarché faire quelques emplêtes, car je vais bientôt cuisiner des financiers. Je mettrais des photos de la préparation dans ce blog !
Ensuite, je suis allée au cinéma. J'ai vu deux films (tant qu'à aller au cinéma avec une cheville en vrac!):

LE LIEVRE DE VATANEN: magnifique épopée, quête de sa propre vérité intérieure, avec un petit lièvre. Les premiers mots du film sont: il fut un temps ou un grand guerrier vaniteux mit en péril son peuple. Pour le punir, le sorcier le transforma en animal. Depuis, il revient aider les hommes a atteindre leur lumière. J'ai aimé autant le lièvre que l'acteur (Christophe Lambert, que je n'aime pas dans ses derniers films est génial ici), les paysages et l'histoire aussi bien écrite que transposée sur le grand écran.
Les grands espaces, les lièvres et leur petit museau trognon!, la naïveté et les félures du héros.
Pas aussi bien que THE FOUNTAIN, c'est un autre genre. J'aime les deux.

ARTHUR ET LES MINIMOYS: j'ai lu le livre, j'ai vu le film. Bon, rien à dire, ce n'est pas tout à fait la même histoire, mais c'est adorable, le monde virtuel est attendrissant, je me suis divertie. Arthur est un gamin de 10 ans comme on aimerait en avoir chez soi. Et les personnages virtuels sont à croquer. Verdict: il n'y a rien à regretter, c'est un film pour tous ceux qui ont un peu d'enfantinages dans l'âme. C'est mon cas..

Ce soir, j'ai l'esprit et les yeux emplis de ces deux films. Je me sens divertie, c'est bien pour moi de penser à autre chose.

Bonne et Heureuse Année 2007 à tous ceux qui me liront.
Pour moi, cela sera ce que cela sera. J'espère beaucoup avec peu d'espoir, mais les voeux réchauffent mon coeur.

Il est minuit moins une.
Aujourd'hui est un jour comme les autres à peu d'exceptions faites. J'ai déjeuner avec ma mère et ma grand-mère, nous avons beaucoup parlé de tout, de rien, de la série diffusée hier soir sur M6: Triangle.
J'ai adoré, ma mère moins, ma grand-mère n'a pas vu, et il me tarde samedi prochain. Dès que je regarde un film ou une série, si cela m'intéresse, je m'immerge dans l'histoire et j'adhère à toutes les théories. Inimaginable. L'après midi, je l'ai passé à lire, et regarder la télévision.

Pour le réveillon: soupe jambon fromage avec ma grand-mère. Houai, Génial, Youpi!!! Mais vers 21h30, ma mère est venue me sortir: nous sommes allées au cinéma, voir un film qui m'a fasciné. Bon d'accord, il n'est pas très joyeux, au contraire, j'ai pleuré comme une madeleine à minuit, instant des voeux: "bonne, sniff, année, sniff, et, sniff, tous mes voeux, sniff" "Arrête de pleurer!" "Mais je suis encore dans le film, ça va!" sniff. C'est un film ... onirique, ésotérique, empreint de passion et d'abnégation, de recherche de la vie, de fuite en avant. Bon, je donne le titre: THE FOUNTAIN. Interprétée par deux acteurs que j'aime beaucoup: Hugh Jackman (évidemment) et Rachel Weisz (vaporeuse).

Voici l'affiche du film:

Malgré la triste générée par le film, cela m'a beaucoup touchée de le voir. Ce qui m'a fait pleurer en sortant de la séance et qui me fait encore pleurer, quelques heures plus tard, c'est que un des thèmes qui flottent sur tout ce film, c'est l'amour inconditionnel d'un homme pour une femme. Et, oh que j'aimerais être aimée ainsi. Et voilà, je me remets à pleurer.
Je suis trop sensible, mais j'espère que cela pourrait m'amener à vivre d'immenses sentiments. J'aimerais. C'est mon unique souhait pour toutes mes années de vie à venir.
C'est le souhait de ma vie: je me moque de ma santé, d'avoir ou non des amis, de l'argent, un toit, etc..., si je peux avoir un immense amour dans ma vie. Un immense amour dans ma vie. Amour et Vie enchevêtrés.

Cet après-midi, j'ai vu un téléfilm, un mec banal (anti-héros) devient un héros malgré lui. Il me tarde de rencontrer celui qui sera mon héros ou mon anti-héros, comme il lui plaira. C'est tellement bête de vouloir de simples choses, des sentiments si simples qu'ils deviennent ardus à conquérir. Je me sens si seule, je sais que je ne suis pas la seule, mais ma solitude m'isole complètement du reste du monde. Cela me rend si triste, si inutile. A quoi sert la vie, pourquoi vaudrait-elle la peine d'être vécue, si c'est pour la vivre seule. Je sais, je n'ai que 33 ans, mais si peu vécu d'amours, que j'ai l'impression que le meilleur que j'aurais pu vivre est passé, perdu, et je ne l'ai même pas vécu. Je n'ai pas d'envie suicidaire, je crois, mais je veux quelque chose, je veux plus, je veux. JE VEUX. Je pourrais dire que je ne demande pas grand chose, mais c'est faux. Je demande ma vie, celle que je devrais vivre et qui est hors de ma portée. Pourquoi, par qui, quel esprit pseudo-supérieur peut vouloir si peu pour moi? Et voilà, j'ai encore et toujours le sentiment d'être seule. "Un jour peut-être". Je ne suis plus d'accord pour attendre. Mais je ne sais pas ou ,ni comment, ni quand, mais je VEUX.
Je peux dire que je me répete mais je me sens pathétique. Et seule. Pathétique et seule.

Ah! Au fait, la chanson "Dust in the wind" par Led Zepplin rythme mes pensées.

J'ai très mal, voire si peu dormi cette nuit malgré la fatigue d'hier. Je n'ai rien fait de particulier aujourd'hui. Je me sens en suspens dans la vie, dans ma vie. J'ai vu qu'il y a quelques jours une blogeuse vivant aux USA est venue consulter mon blog, m'a envoyé un petit mot et m'a parlé de la chanson de Jeff Buckley "Hallelujah". Elle est magnifique et je suis en train de l'écouté en écrivant. Elle est triste, transporte mon esprit ailleurs, je pense que je vais écrire tout et n'importe quoi à cause de cette chanson (que je mets en boucle, elle finit, elle recommence, finit, recommence,...).

Je ne me suis pas vraiment regardée dans un miroir depuis plusieurs jours, juste pour la toilette, normal quoi. J'ai le sentiment de m'abandonner, hors de moi-même, hors de ma vie. J'ai des envies, c'est sûr, mais rien pour les assouvir. Sauf une. Il y a longtemps que je veux écrire un journal intime. Je n'ai jamais tenu plus de quelques jours, voire quelques semaines. Mais ce blog me permet de le faire. Seule face à mes écrits, je commence à peine à réaliser que d'autres viennent lire mon blog. Mais comme je ne donne pas tous les renseignements pour m'identifier, cela me permet de rester anonyme, je crois. Oui, je crois en effet. Alors, pour le moment, je me sens seule, avec moi-même, face à mes proches, malgré les contacts physiques (avec ma famille), contacts mails et blogs avec eux et d'autres. Ce n'est pas un reproche, c'est un constat. J'ai envie, besoin de contact, mais je me sens si seule. Si d'autres lisent ces mots et sont comme moi, même si je le regrette pour eux, cela ne change pas que moi, je me sens éperduement seule. Egoïste? Oui, mais tout le monde l'est un peu. Je suis seule (question sentiments) depuis 3 ans, et le contact de bras qui m'enserrent, de baisers, de tendresse, d'amour, de dialogue, de partage, ... me manque si fort, si physiquement, si mentalement, si émotionnellement. Je me sens vide de sentiments, n'ayant personne avec qui les partager. Et j'ai tant à donner, c'est quelqu'un que je voyais régulièrement avant d'avoir ma cheville en vrac qui me l'a dit, et je veux la croire.
La chanson et mes digressions me font pleurer. Pardon. Pardon à moi, pardon à ceux qui m'ont aimés, à ceux qui pourraient m'aimer, sans ces digressions, évidemment qui font de moi une "psychotique", alors que je suis sûrement normale avec un besoin normal de normalité. Coucou docteur!
J'ai des frissons, mes pensées m'inondent. Je sens que je coule sous ces pensées, qu'il me faudrait éviter pour le moment. That's the way the world goes. Ainsi va la vie, et ma vie ce soir coule et tourne en rond.